La Semaine nationale de l’arbre et des forêts
Du 21 au 27 septembre au Canada, c’est la Semaine nationale de l’arbre et des forêts. Plus spécifiquement, le 24, c’était la Journée nationale de l’arbre. Bon prétexte pour célébrer de plusieurs façons l’importance des arbres dans les milieux urbains pour la santé de l’environnement et des humains. Un peu partout, des activités sont organisées : plantations d’arbres dans les écoles et par les jeunes, installation de haies brise-vent, tentative d’établissement de records Guinness…
D’ailleurs, en 2011, lors de la première Journée nationale de l’arbre, le record du plus grand nombre de personnes embrassant des arbres avait été homologué au Népal. Deux mille personnes s’étaient prêtées au jeu pour enregistrer ce record. Quand on dit « embrasser », évidemment, on parle de la définition directe du mot : serrer dans ses bras!
Cette année, c’est un autre record qui a été homologué, un record sans précédent : la plus longue embrassade d’un arbre. Adrina Bardekjian, bénévole d’Arbres Canada, l’organisme à l’origine de ces événements, a tenu à bras le corps un arbre pendant un total de 480 minutes. C’est huit heures, ça! Ce nouveau record a été établi au parc Mont-Royal de Montréal le 24 septembre 2014.
En captant le carbone et en retenant les matières en suspension et les gaz polluants, les arbres diminuent l’effet de serre et fournissent un environnement avec une meilleure qualité d’air.
Ensuite, en interceptant les précipitations et en filtrant l’eau, ils gèrent aussi le risque d’inondation qui pourrait se produire plus fréquemment avec les changements climatiques, car ceux-ci pourraient générer davantage d’orages forts et violents. En empêchant les particules du sol de se diriger vers les cours d’eau, les arbres, arbustes et plantes herbacées évitent l’érosion, gardent les berges relativement intactes et préviennent la pollution de l’eau.
Un autre bénéfice qu’apportent les arbres est la conservation de l’énergie et l’économie de chauffage, si les plantations sont faites adéquatement. Par exemple, en plantant des feuillus devant une maison orientée vers le sud, l’ombre rafraîchira pendant l’été, alors qu’en hiver, les arbres dégarnis laisseront passer les rayons solaires qui réchaufferont l’habitation. Et comme un aménagement végétal bien fait, c’est beau, ça ajoute de la valeur aux propriétés.
D’ailleurs, au lieu des murs pare-sons de béton érigés en ville, un mur végétal composé d’une allée d’arbres ou de haies de cèdres est plus joli, capture aussi bien les sons urbains et évite les graffitis. En plus, les arbres fournissent de l’ombre sur les rues, trottoirs et endroits de stationnement en plus de réduire les îlots de chaleur urbains.
D’après des recherches faites aux États-Unis, on compte beaucoup moins de crimes dans les quartiers où il y a beaucoup de végétation. Les arbres amèneraient plusieurs bienfaits psychologiques. Les boisés auraient un effet positif qui réduit même le stress et accélèrent le rétablissement des personnes malades.
Finalement, les arbres en ville servent d’habitats fauniques pour les oiseaux et quelques mammifères, qui peuvent alors cohabiter avec les citadins.
Source : Radio-canada.ca